THE CHASE (BRIAR UNIVERSITE TOME 1) de Elle Kennedy

Le pitch

Summer parviendra-t-elle à se faire une place parmi les trois sportifs dont elle partage dorénavant la maison ?

On dit que les opposés s'attirent. Et s'il y en a bien une qui est d'accord avec ça, c'est Summer, parce qu'il n'y a aucune raison logique pour qu'elle soit attirée par Colin Fitzgerald.

En règle générale, elle n'aime ni les intellos tatoués, ni les jeux vidéo, ni les joueurs de hockey qui pensent qu'elle est volage et superficielle.

De son côté, Fitz n'est pas persuadé que cette fille solaire, sûre d'elle, en un mot magnifique, soit celle qu'il lui faut.

Et pourtant, il va falloir qu'il s'y fasse car... ils sont colocataires !

Ce qu'en pense L. :

Ravie de retrouver tous les anciens et nouveaux membres de l'université de Briar !!

Tellement fan de la série Off Campus il me tardait de connaître ce Spin Off.

Peut être trop impatiente...j'ai aimé mais ça n'a pas été le "bouleversement" de la première série.

Summer est rigolotte mais difficilement identifiable. Elle est belle, riche et peu sure d'elle ...difficile de se mettre sa place, même si au fil des pages on s'attache au personnage, je suis un peu passée à côté.

Fitz est plus attachant. Introverti, l'auteur a plus appuyé sur son passif afin de justifier ses décisions envers Summer.

Les personnages secondaires sont tops. Il me tarde de connaître l'histoire de Brenna, mais également celle de Hunter (en esperant que cela ne soit pas une pale copie de The Mistake).

Hollis est le pitre du groupe #jeanclaudedusse (mais en version sexy). Aura-t'il son propre tome lui aussi ?

Wait and see…..

Ce qu'en pense D.:

Je l'attendais avec impatience, la série Off Campus m'avait vraiment séduite mais là j'ai nettement moins accroché.

Entre longues descriptions du passif des personnages et passages bien crus sur leur attirance mutuelle, je n'ai pas été plus emballé que ça. 

Dès le départ Colin et Summer sont attirés l'un par l'autre ou devrais je dire excité l'un par l'autre. Reste juste à laisser exploser cette attirance. Le hockey est encore bien présent, le milieu de la mode est aussi bien évoqué vu que Summer est étudiante en stylisme.

Malgré tout ça reste une lecture agréable et idéale pour la détente, les personnages secondaires sont intéressants à voir si les autres tomes me font chavirer.

Dans les yeux d'une ado: MOI, SIMON, 16 ANS, HOMO SAPIENS de Becky Albertalli

Le pitch

 

Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur.

C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :

1/ Ils fréquentent le même lycée.

2/ Blue est irrésistible.

3/ Il l’apprécie énormément.

(Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)

Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière.

Problème réglé ? Pas si sûr…

 

 

Ce qu'en pense C.: Je dois vous avouer un truc, dès que j'ai fini ce livre, je me suis mangé à moi toute seule un paquet d'oréos… Et je suis d'accord avec Simon, les oréos, c'est la vie ! Enfin, après cet aveu gourmand, revenons sur ce livre. Franchement, après toute la médiatisation de ce bouquin, je m'attendais à un best seller génialissime qu'il fallait à tout prix découvrir… Et même si j'ai aimé ma lecture, je reste un peu déçue. J'en attendais beaucoup plus.

Simon est un personnage que j'ai beaucoup aimé, de part son humour, sa gentillesse et tout le reste !

Donc nous suivons ce garçon de 16 ans qui est gay. Mais le problème c'est que personne n'est au courant jusqu'au jour où un de ses camarades de classe tombe sur ses mails où il se confit sur son homosexualité à un certain Blue… Et là s'ensuit une série d'évènements dans la vie de Simon, les chantages de Martin (son camarade de classe), ses amis… Et puis il ne faut pas oublier notre cher Blue. Jusqu'à la fin, nous ne savons pas qui est ce bel inconnu et je peux vous dire que l'on s'y entend pas le moins du monde. Il est tellement mystérieux et prudent dans ces messages que c'est un vrai casse-tête de trouver son identité.

Enfin j'ai passé un bon moment avec ce livre, l'écriture simple et ne nous prend pas la tête, et parfois ce genre de lecture font du bien au moral et au cerveau (surtout pendant les vacances !). 

Dans les yeux des ados: LE GOUT AMER DE L'ABIME de Neal Shusterman

le pitch

Caden est un adolescent de quinze ans ordinaire, qui s'intéresse à l'athlétisme et aux jeux vidéo. Pourtant, il adopte un comportement de plus en plus étrange aux yeux de ses parents : il marche seul et pieds nus dans les rues, craint que ses camarades de classe ne veuillent le tuer... Dans son esprit, Caden est devenu le passager d'un navire voguant sur des mers déchaînées.

Lorsque cela devient trop difficile pour lui de garder le contact avec la réalité, ses parents doivent l'interner en asile psychiatrique. Commence pour le jeune homme un long voyage qui doit le mener au plus profond des abysses, au risque de s'y noyer…

Inspiré d'une histoire vraie, un roman d'une justesse incroyable sur les maladies mentales.

Ce qu'en pense C.: "Le goût amer de l'abîme" est vraiment un livre particulier. Je ne sais pas si j'ai aimé ou non cette histoire, mais ce livre m'a fait ressentir des choses et réaliser l'ampleur que pouvait avoir les maladies mentales sur des personnes. En effet la schizophrénie est mis en lumière de manière très poétique et réelle. Le fils de l'auteur étant lui-même atteint de cette maladie a aidé et inspiré son père pour ce roman en l'illustrant et en lui exprimant ce qu'il ressentait durant ses crises.

Caden, protagoniste de l'histoire, est un jeune garçon dont ses parents se rendent compte qu'il n'est pas comme ses camarades. Il réfléchit beaucoup trop et a des réactions bizarres et incontrolées par rapport aux autres enfants. Tout au long de cette lecture nous sommes dans sa tête et au début cela m'a beaucoup perturbé. Une simple termite peut nous mener jusqu'en Chine avec son esprit divagant.  Et n'oublions pas lorsqu'il se retrouve sur le navire… Cela est très particulier, un jour il est Caden, adolescent vivant aux Etats-Unis et tout à coup, il est Caden le matelot, à bord d'un bateau voguant vers l'inconnu et dont l'équipage n'est du moins pas très commun. Alors que cela peut nous paraître tout à fait antagoniste, petit à petit ces deux situations se rapprochent avec l'étendue que prend la maladie afin de ne former plus qu'un. Et parfois nous ne savons plus où nous sommes… Sur terre ? Sur la mer ? Et puis on se dit que cela n'a plus d'importance… Car ce qui fleurit dans son esprit n'est qu'en fait qu'une vision altérée de la réalité !

Neal Shusterman n'est d'autre qu'un génie des mots et des lettres.

Je pense tout de même avoir aimé cette lecture, même si j'ai mis du temps à la finir, mais rien ne sert de courir… Car dans ce livre si l'on se dépêche on risque de passer à côté de beaucoup de choses…

Voici une petite citation pour ponctuer mon avis, car je trouve que la plume de Neal Shusterman est l'une des plus belles: "Tu vois des démons dans les yeux du monde et le monde voit un puits sans fond dans les tiens."

Ce qu'en pense N.: Un délice dans lequel on plonge et où on entame une longue nage tranquille dans les profondeurs amères d'une mer houleuse parmi laquelle les premières vagues nous submergent déjà. Le goût amer de l'abîme est un livre qu'on lit lentement. Mais pas parce qu'on s'ennuie ou qu'il n'y a pas d'addiction. Juste parce qu'il faut prendre le temps de le comprendre, d'écouter la détresse de Caden pour arriver à plonger dans son univers marin qui au début nous paraît très flou. Puis petit à petit, on commence à comprendre les allusions, comment nage ce personnage si touchant et on apprivoise l'intelligence et l'écriture du récit. C'est la première fois que je lis un livre si ''grave'' avec une réelle psychologie derrière et j'ai adoré commencer ce registre de la maladie mentale avec Neal Shusterman et l'histoire de son fils, Brendan. Chaque détail est subtil et la réalité de ce périple ne rend ce roman que plus merveilleux. Les dessins que l'on trouve dans le livre sont également de Brendan et ils nous permettent d'entrer plus profondémment dans son esprit. Les mots qu'il emploie nous bouleversent et les métaphores sont d'une justesse saisissante ! Il nous remet en cause et nous fait voyager dans des projections que l'on n'aurait jamais penser possibles. Se plonger dans ce bouquin, c'est se déconnecter de notre monde pour en visiter un autre. J'ai l'impression que tout est parfait dans ce roman. On se ballade sur une eau de sentiments variant entre frustration, tristesse, incompréhension, bonheur et soulagement. Il n'y a pas beaucoup de blanc dans cette histoire, mais tout n'est pas que noir et plus on avance, plus celle-ci s'éclaircie ce qui, j'avoue, fait du bien au moral quand on découvre les idées torturées qui hantent la tête d'un jeune-homme de seulement 15ans. Voilà, ce livre est tout simplement sublime.

VOISINS, AMIS ET RIEN DE PLUS de Anna Premoli

 Le pitch:

Julie Morgan a quarante ans et vit à New York, où elle écrit des romances historiques. Échaudée par ses déboires amoureux, elle assume parfaitement dit-elle, son célibat et a organisé sa vie autour de la rédaction des chapitres de ses livres, des coups de fil à sa mère et des sorties avec son cercle d amies. Lorsque Terrence Graham, le jeune rockeur à succès, s installe dans l'appartement au-dessus du sien, sa routine en prend un coup. Comment envisager la cohabitation ? La guerre ou le compromis ? Elle écrit, il chante. Trouveront-ils le bon tempo ? Avec Voisins, amis et rien de plus, Anna Premoli nous entraîne dans une comédie alerte et rythmée dont elle a le secret.

Ce qu'en pense D.:

Passées les premières pages un peu pompeuses, je me suis laissée séduire par Julie et Terrence. Et oui le rockeur aux tatouages ça marche toujours.

J'ai "presque" l'âge de Julie et effectivement je comprend sa réaction, 11 ans de moins ce n'est pas rien. M'imaginer être proche voire plus d'un homme de cet âge, suppose un minimum de confiance en soi.

De bons dialogues déjantés, de la répartie et une bonne dose de femme vraie, mais qui ne se laisse pas non plus aller sont les atouts de ce livre.

Je découvre cet auteur grâce à notre collaboration avec les éditions J'ai Lu

C'est drôle, léger et ça se lit très vite, j'ai eu du mal à décrocher je peux le dire.

Ce qu'en pense L. :

Après quelques chapitres un peu laborieux nous rentrons de plein pied dans la relation de "bon voisinage" qu'entretiennent Julie et Terrence. 

Julie a 36 ans et suite à une longue relation qui s'est mal terminée elle s'isole dans son petit confort. Auteur de romances historiques elle attend un prince charmant aux faux airs de Colin Firth. Car oui, Julie aime les hommes bien éduqués, bien habillés et si possible en tout point identique aux héros de ses histoires. Petit détail pour finir, il faut qu'il soit anglais, car c'est bien connu, l'anglais est distingué….enfin surtout l'accent, car entre nous le hooligan anglais buveur de bière à beau parler pointu, il ne vaut pas mieux que l'américain moyen ! 

Pas de chance, quelques temps après avoir trouvé l'appartement idéal, Terrence vient s'installer dans l'appartement au dessus de chez Julie. Terrence est anglais, victoire !! Sauf que Terrence est aussi musicien...de rock...il compose à domicile...il est beau….mais il est jeune! Tellement jeune que ça en est vulgaire !

Complexée à la base, il fallait que Julie tombe sur un voisin de 11 ans de moins qu'elle ! Déstabilisés, Julie et Terrence vont commencer par entretenir une relation de bon voisinage avant de créer une vrai amitié. Piques et échanges verbaux hilarants, nous comprendrons au fil des pages que même si Julie est plus âgée, elle se comporte finalement de façon moins mature que Terrence, surtout dans l'acceptation de ses sentiments. 

Dans cette histoire, ce qui est agréable c'est que la problématique de la différence d'âge n'est pas occultée. Le monde n'est pas tout rose et sous les mauvais "bons" conseils de l'entourage familial de Julie, se posent les questions du "qu'en dira t'on ?" et des enfants.  Nous ne sommes pas sur le même pied d'égalité dans ce cas là.

Mais le roman reste avant tout une comédie et dans ce registre là, c'est carton plein. Scènes cocasses, personnages drôlissimes. Même si Julie est une caricature à elle seule, son groupe d'amies est sensationnel. Audrey la cash du groupe qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas est juste parfaite. Mlle Berry la voisine a aussi son rôle à jouer. Trèèèès vieille est acariâtre, elle joue un rôle de "tatie Danielle" et donne une version réelle de ce que pourrait devenir Julie si elle passe à côté de sa vie.

Pour finir, même si nous avons l'habitude des mères envahissantes dans les comédies romantiques, celle de cette histoire est un petit bijou. Intrusive et sans filtre envers sa fille, cela amène plusieurs échanges et scènes très humoristiques. 

J'ai eu du mal à laisser ce groupe de personnages hauts en couleurs à la fin du livre, attachée à eux tout autant qu'à la plume de l'auteur. J'avais eu le même sentiment après la lecture de "Pas facile d'être une fille facile". Merci aux Editions J'ai Lu pour ce service presse et merci également de poursuivre l'aventure en faisant confiance aux auteurs appréciés de la collection LJ. 

Un vrai bonbon sorti juste avant l'été pour une lecture sans prise de tête et sans complexe !

LA LIBRAIRIES DES LIVRES SUSPENDUS de Emily Blaine

Le pitch

Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Entre la plomberie capricieuse de l’immeuble, les murs décrépis et son incapacité notoire à résister à l’envie d’acheter tous les livres d’occasion qui lui tombent sous la main, ses finances sont au plus mal. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins surprenant mais très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter. C’est entendu  : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de  bad boy  que pour ses incartades avec la justice, afin qu’il effectue en toute discrétion ses travaux d’intérêt général dans la librairie. Si l’acteur peut survivre à un exil en province et des missions de bricolage, elle devrait être capable d’accueillir un être vivant dans son monde d’encre et de papier…  Une rencontre émouvante entre deux êtres que tout oppose mais unis par un même désir  : celui de vivre leurs rêves.   

Ce qu'en pense L. :

Fan de la première heure de Emily Blaine, j'avais ressenti une lassitude lors de ses deux derniers romans. Jouant de facilité sur le sujet ou sur le style cela m'avait un peu déçu. On connait la marque de fabrique de l'auteur : dialogues à la répartie percutante voir parfois cinglante j'avais été lassée.

Malgré tout la sortie d'un de ses nouvel opus reste un évènement pour le monde des lectrices de romances et j'ai de suite voulu connaître qu'est ce qui se cachait derrière ce pitch provincial et loin des lieux US souvent prisés par l'auteur. 

Magnifique !! 

Tout au long de ma lecture j'ai ressenti une sorte de modestie dans l'écriture. Je ne sais pas vraiment comment expliquer le sens de ma phrase mais la sensibilité, l'absence de mots pour ne rien dire, l'auteur donne l'impression de vraiment respecter le lecteur. Ce livre est pour moi de grande qualité. Certains diront qu'il ne s'agit que d'une histoire romantique. Oui c'est peut être vrai, mais l'auteur a gardé sa touche grâce au pouvoir de nous surprendre. Comme quoi même dans une romance c'est possible …

L'histoire se passe à Chateaurenard en Charente. Loin de sa vrai localité provençale, Emily nous amène plus à l'Ouest dans une histoire qu'on qualifierait de "small town romance". Et si vous suivez un peu le blog, vous connaissez tous mon addiction pour ce type d'histoire (#kristanhiggingteam). J'aime la proximité et l'entraide d'un groupe de commerçant, ou la vie d'un petit quartier où tout le monde se connait et prends soin de l'autre.

Sarah est libraire, dans tous ses aspects. Boulimique des livres, un peu bordélique, rêveuse, mais surtout ultra timide avec une fâcheuse tendance à mettre la tête dans le sable tant dans sa vie amoureuse que professionnelle. 

Maxime, est un mauvais garçon et pas celui qui a un fond gentil comme dans les roman de Bad boys classique. Lui, il est vraiment écorché et en colère. Suite à une énième incartade il va devoir se mettre au vert et cohabiter de manière forcée avec Sarah. Cette simple mise en bouche parait badine pourtant ce roman se déguste tout en profondeur. On a vraiment envie d'avancer, d'aider ce duo tellement improbable avec cette communauté derrière eux, pleine de bonne volonté, amitié sans retour, sans prix...une belle histoire de partage et de bonheur simple.

Je n'ai pas l'habitude de mettre des citations dans mes chroniques mais celle ci a vraiment retenu mon attention : "Ce que je ressentais avec Fréderic n'avait rien à voir avec ce que je ressentais en présence de Maxime. C'était comme comparer un livre neuf avec un livre d'occasion. Le premier était beau, lisse, parfait, au parfum d'encre fraîche. alors que le second, corné et abîmé, révélait une odeur plus marquée et des pages jaunies. Ils pouvaient raconter la même histoire, mais le livre d'occasion racontait des histoires cachées, celles qui me fascinaient et qui me faisaient rêver".

Ce qu'en pense D.:

Je dois l'avouer il y a plus d'un an voire deux que je n'ai pas lu un Emily Blaine. Pourquoi ? Peut être car j'ai manqué ses dernières sorties ou que je n'en ai pas eu envie.

Toujours est il qu'en tournant la dernière page de cette romance j'avais un jolie sourire, car c'était beau. J'aime bien ces auteurs qui parlent des amoureux des livres. En général de gentilles libraires un peu dépassées par les soucis financiers liés à leur activité. Des amoureuses du vieux papiers et de toutes les fictions en tout genre. Sarah ne déroge pas à la règle. Maxime lui est l'archétype du pédant/perdu parisien qui pense que passé la petite couronne il n'y a que des ploucs....La cohabitation ne s'annonce pas aisée. Il va falloir trouver un point commun à ses deux là.

Mais finalement l'histoire se passe et on ne voit pas le temps passer. Des gens simples qui ont à coeur de vivre leur vie telle qu'ils l'ont souhaité. Des projets de village qui animent tout le monde c'est la vie à Chateaurenard.

UN FIANCE A DUREE LIMITEE de Whitney G.

Le pitch 

Je n’aurais jamais dû accepter cet arrangement… Il y a trente jours, mon patron – M. Wolf, le Loup de Wall Street – m’a fait une offre que je ne pouvais refuser : signer un accord et prétendre être sa fiancée pendant un mois. Si j’acceptais, il mettrait fin à mon contrat de travail avec une « très généreuse » indemnité de départ. Les règles étaient plutôt simples : pas de baisers, pas de sexe. Nous devions seulement prétendre nous aimer pour la presse, alors même que je rêve depuis notre première rencontre de faire disparaître ce sourire en coin si sexy de son visage. Je n’ai pas eu à y réfléchir deux fois. J’ai signé et j’ai commencé à compter les secondes me restant à tenir avant de ne plus avoir affaire à son comportement de salaud hors du commun. Ça n’aura duré qu’une minute. Nous nous sommes disputés durant les quatre heures de vol jusqu’à sa ville natale et nous avons donné une impression peu crédible à la presse venue nous accueillir. Plus tard, alors que je m’apprêtais à lui faire perdre son air condescendant en privé, il a délibérément laissé tomber sa serviette de bain devant mes yeux pour « me montrer qui était la personne la plus mature » dans notre couple. Ensuite, il m’a offert à nouveau son sourire arrogant caractéristique et m’a demandé si je voulais consommer notre mariage. Malheureusement, c’est seulement le premier jour. Nous en avons encore vingt-neuf à tenir…

Ce qu'en pense L. :

Surprise inattendue !
Je n'attendais pas grand chose de ce roman pensant à une énième romance entre un patron milliardaire et sa secrétaire mais comme il faisait partie du challenge Net Galley je me suis laissée tenter. Ce roman m'a tenu au crochet de ma liseuse du début à la fin tellement il fut frais, drôle et addictif.
Le roman est assez court du coup l'histoire est sans temps mort entre les deux narrateurs. Les piques et dialogues brûlants fusent de toute part et c'est tout ce que j'aime.
L'écriture de l'auteur que je ne connaissais pas est originale dans la structure et la présentation du texte est addictive. J'espère pouvoir trouver rapidement des traductions du même auteur sur ses autres romans.
Idéal pour une lecture du dimanche ou on a envie de finir la journée en même temps que la fin de l'histoire.

Ce qu'en pense D.:

Une tornade, il n'y a pas d'autre mot. Joutes verbales, attaques, piques et une attraction refoulée au maximum, voici le beau mélange de Nicholas et Emily.
C'est court, c'est fun et ça se lit en mode détente.

SURFACE de Olivier Norek

Le pitch:

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police. 

Là-bas, personne ne veut de son enquête. 

Ce qu'en pense L.:

"Surface" : ce simple titre peut-être employé des dizaines de façons différentes tout au long de ce roman. Tout d'abord à la fin de ce premier acte.

 Noémie Chastain, victime d'une perquisition qui tourne mal se voit totalement défigurée par ce grave accident. Des blessures physiques qui engendre une coulée émotionnelle bien plus profonde. Et puis l'enchaînement, la mise au vert, une affaire qui sort des tréfonds de l'oubli dans un coin de France aux apparences calme ...en surface.

En parallèle Noemie cherche l'air, essaye de ne pas se noyer dans son fond intérieur et bien entendu dans cette enquête qui nous livre de nouveaux secrets pages après pages...
Un polar digne d'un cold case de haut niveau avec de la politique "économique" rurale, du social, de l'argent et une légende de villageois.
Les secrets les mieux gardés sont ceux qui nous protègent, nous font résister nous permette de ne pas sombrer. Mais Noemie est une citadine. Les vieilles cachotteries elle s'en fiche. Pas de place au copinage, pas de place à l'affectif. Il est temps de creuser les mémoires afin que tout revienne à la surface ...
Roman 5 étoiles pour ce premier livre d'Olivier Norek dans ma pile à lire. Je remercie infiniment les éditions Michel Lafon pour ce moment de plaisir livresque  qui m'aura accompagné tout au long de ce week-end prolongé.

Ce qu'en pense D.:

Olivier Norek, il y a longtemps que j'en entend parler et pourtant je n'ai jamais pris le temps d'en lire un. Notre partenariat avec les éditions Michel Lafon aura remédié à cette terrible lacune livresque.

Il faut dire que l'auteur a tout pour nous faire un bon polar. Ancien flic, il a tous les contacts pour écrire des récits réalistes et crédibles.

Noémie est une héroïne en reconstruction. Elle avait tout, un bon poste au 36, une équipe, un homme dans sa vie mais voilà une opération qui tourne mal et tout s'écroule. La police comme dans bien d'autres métiers c'est pareil, la hiérarchie au lieu de soutenir, elle enfonce, elle l'écarte bref c'est la mise au placard.

Mais dans la vie il faut toujours regarder sous la ...surface... Je n'en dirais pas plus, car il faut vous laisser découvrir par vous même au fil des pages toutes les révélations.

C'était le premier mais certainement pas le dernier roman d'Olivier Norek que je lirais. Un vrai coup de coeur.

ET PUIS QUOI ENCORE (LA PROPOSITION) de Mariana Zapata

Le pitch

Et si votre contrat de travail se transformait en… (mais on ne vous dira pas en quoi !)
"Une chose est sûre : un jour, je vais étrangler Aiden Graves. Mon mobile ? Pendant deux ans, j’ai été l’assistante multitâche de ce grossier personnage pour lequel je me pliais en quatre, sans jamais un bonjour ni un merci en retour ! Exigeant, entêté, vegan, et aussi aimable qu’une porte fermée — n’importe quelle fille l’aurait plaqué et c’est ce que j’ai fait (avec un pincement au cœur, j’avoue). Et cet ingrat n’a pas eu un mot pour me retenir… Alors, vous n’imaginerez pas une seconde ce qu’il est venu faire chez moi aujourd’hui. Et encore moins ce qu’il a en tête !…"
Une comédie en forme de joli coup de gueule qui rapproche avec sensibilité et humour une extravertie généreuse et un taciturne carrément craquant.

Ce qu'en pense L. :

C'est une histoire qui commence lentement, trop, diront même certains. On s'accroche car si on connait l'auteur, on sait qu'il est dans ses habitudes de nous faire un peu languir pour finir en coup de cœur.

Bingo, ce roman ne déroge pas à la règle. Ne vous attendez pas à une histoire d'amour fulgurante, non, ici tout ce fait à point qui sait attendre. 

Deux écorchés, Vanessa pétillante volontaire, optimiste face à Aiden alias " Le mur de Winnipeg", sur de lui, taciturne, résigné et un brin macho. 

L'association de deux caractères complétement opposés qui vont devoir cohabiter et prendre le temps de connaitre l'autre. Au fil du temps et de l'attachement ils vont réussir à s'apprivoiser puis se protéger l'un et l'autre. 

Une vrai réussite à mes yeux. Je suis contente de retrouver le goût de la lecture "addict" grâce à cette collection LJ.

Je noterai cependant que la Version Française aurait pu garder le titre original qui est à mon avis plus adapté et accrocheur. 

Ce qu'en pense D.:

Goutte après goutte se forme le ruisseau, un peu de sel un peu de poivre et ainsi le goût s'intensifie, c'est comme ça que l'histoire de Vanessa et Aiden se construit, doucement mais surement.

Un roman vrai qui n'est pas qu'une histoire d'attirance physique mutuelle. Les caractères sont bien trempés et les cicatrices importantes. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir dans cette lecture de confort. Nul doute que la collection LJ me ravie quasiment à chaque fois.

Dans les yeux d'une ado: FORBIDDEN de Tabitha Suzuma

le pitch

 

Maya et Lochan ne sont pas des adolescents comme les autres. Élevés par une mère alcoolique et instable, ils sont livrés à eux-mêmes et n’ont d’autre choix que d’élever seuls le reste de la fratrie. Forcés de devenir adultes plus tôt que prévu, ils se soutiennent dans l’adversité et finissent par tomber amoureux. Lochan se sent seul au monde, et Maya est la seule à pouvoir le comprendre. Conscient de la monstruosité de cet amour, Lochan est prêt à tout pour bâillonner le désir et les sentiments que sa sœur lui inspire. Mais comment résister alors que Maya a besoin de lui autant qu’il a besoin d’elle ? Est-ce un crime de s’aimer si fort ?

Ce qu'en pense C.: Ce livre est une claque, un coup de poignard dans le coeur. Il m'a fait réfléchir sur beaucoup de choses. En effet son sujet principal n'est d'autre que l'inceste, qui est considéré comme interdit et illégal. Mais je vous jure que ce livre va vous faire vous poser mille et une question sur ce sujet. L'histoire entre Maya et Lochan est juste horrible, on comprend pourquoi ils s'aiment, depuis enfants, ce sont eux les parents, ce sont eux qui ont élevé leurs jeunes frères et sœurs, eux qui ont pris soin de la maison… Et c'est alors que un frère et une sœur, deviennent un père et une mère et tombent amoureux. Et oui, écrit de cette manière, sur ce blog peut nous sembler atroce, inhumain, mais je peux vous jurer que lorsque vous lisez ce livre, leur amour est bien trop fort, bien trop réel et bien trop beau pour le juger avec tant de cruauté. C'est un amour passionnel que nous avons là, et interdit par la loi.

Je vous avoue qu'à la fin de ce roman j'ai pleuré comme une madeleine, je n'arrivais plus à m'arrêter.

L'amour, comme j'ai pu le lire dans de nombreux livres, est un sentiment puissant, incontrôlable, dévastateur mais magnifique. Comme un volcan. Il est majestueux par sa prestance mais est porteur de gros dégâts. Et beaucoup de gens ont succombé à trop s'en approcher.

L'amour peut tuer et blesser, mais mérite d'être vécu à nos risques et périls.