mardi 25 septembre 2018

L'ETERNITE C'EST COMPLIQUE de Jennifer L. Armentrout


le pitch:
Depuis sa plus tendre enfance, Mallory Dodge se drape dans le silence. Se taire, c'était survivre. Voilà quatre ans que son cauchemar a pris fin, quatre ans qu'elle n'a pas revu Rider Stark, son protecteur. Entourée de parents adoptifs aimants et à l'aide de cours particuliers, Mallory a repris le chemin des mots. Elle s'apprête également à faire le grand saut en reprenant celui du lycée pour son année de terminale. Le jour de la rentrée, la jeune fille était loin de se douter qu'elle tomberait sur son ami. Leur complicité est intacte, mais si Rider n'a plus rien d'un enfant, il reste habité pare de nombreux démons. Quand les ombres du passé menaceront de les séparer, Mallory aura-t-elle le courage de prendre la parole pour exprimer ce qui doit l'être ?

Ce qu'en pense D.:

Nouvel Armentrout, nouvelle nuit blanche..... 
Je ne saurai expliquer pourquoi mais dès les premières lignes, je suis absorbée.  
Mallory " Souris" et Rider sont indissociables. Plus de 10 ans de vie commune dans une famille d'accueil abominable, ils sont le pilier l'un de l'autre. Mallory faisant tout pour se faire oublier et Rider pour la protéger en cas de problème.
Après 4 ans de séparation, leurs chemins se recroisent mais ils ont grandit, leur environnement a changé, parviendront ils a surmonter leurs différences?
J'ai aimé cette plongée dans les affres du système social. Ces familles d'accueils rémunérées qui peuvent soit soutenir les enfants soit les détruire. Comment se sortir d'une enfance d'horreur, de dédain et de maltraitance?
C'est avant tout un livre sur l'évolution des personnages car ils sont fait l'un pour l'autre et ils le savent. Mais leurs sentiments mutuels ne sont pas le pilier de l'histoire c'est clairement leur évolution et leur volonté d'avoir une vie à eux, une vraie avec des possibilités. Des personnages secondaires forts qui animent bien l'histoire.
Vous l'aurez compris, je vous recommande ce nouvel opus légèrement diffèrent de son style habituel.

Ce qu'en pense L.:

Le meilleur de Jenifer L.Armentrout selon moi, même devant "Jeu de Patience" que j'avais adoré, les tomes suivants étant moins forts en émotion?
Ici sentiments forts et douloureux garantis. Cela aurait pu être un roman écrit par Colleen Hoover. 
Beaucoup de passion et de psychologie entre Mallory et Rider. On souffre en même temps qu'eux et c'est ce qu'on aime quand on lit une belle histoire....

mercredi 19 septembre 2018

Dans les yeux d'une ado: RED RISING T.1 de Pierce Brown


le pitch
 
« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »

Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.

Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.

Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.


Ce qu'en pense C.: Ouah ! J'ai juste adoré ce premier tome et il faut absolument que j'aille me procurer le second ! Cette dystopie est vraiment addictante ! L'histoire se passe dans le futur, après la colonisation de Mars, la Société est divisée en "couleurs" plus ou moins importantes. Chacune de ces couleurs détermine le "job" que vous avez dans la société. Nous suivons alors Darrow, un rouge, situé tout en bas de la société, et dans les profondeurs des mines, sous terre (en gros il est mineur).
Après un évènement horrible survenu à son encontre, il veut se venger, et s'en prendre aux Ors, les dirigeants de cette société si manipulatrice, étouffante et abominable. Et pour cela, il va devenir comme eux, un être cruel, égoïste et avide de pouvoir. Mais pour ça, il va devoir les affronter dans une arène. Les Ors sont divisés cette fois-ci en Maisons portant le nom des divinités romaines. Et là s'ensuit de l'action, de l'action et encore de l'action ! Et j'ai juste adoré !!! Je ne me suis jamais, mais jamais ennuyée !
Et puis j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui était certes crue, mais poétique à certains moments, il sait très bien mener son histoire et nous rend tous dès le début accros !
Ce fut une très bonne lecture et qui sait, un coup de cœur ?
 
 
mini citation
 
"J'ai été forgé dans les entrailles de ce monde cruel. Trempé dans la haine. Affuté par l'amour."

mercredi 12 septembre 2018

L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINEAU de Zoe Brisby



le pitch:
Vous tenez entre les mains l'histoire de Maxine, fausse vieille dame mais vraie sage et d'Alex, faux dépressif mais vrai gentil.
Alors qu'ils feront connaissance lors d'un covoiturage, vous assisterez à ce qu'on appelle communément un retournement de situation. 
Vous devrez alors suivre leurs péripéties et rester attentifs aux maximes de Maxine, véritable encyclopédie frelatée des expressions françaises.
Vous apprendre par ailleurs qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, mais ça vous le saviez déjà, non?

Ce qu'en pense D.:

Sortie relayée par de nombreux ami(e)s indés, il fallait se laisser tenter.
En cette période de vacances un bon feel good fait toujours du bien.
C'est un vrai road trip que nous font vivre Maxine et Alex. Un co voiturage basé sur une fausse impression, une destination commune pour un but totalement opposé.
Maxine la nonagénaire nous fait bien rire avec des expressions revisitées mais sa sagesse, elle, est bien réelle. Elle a l'expérience et le recul même si dans sa tête elle est une jeunette de 50 ans !
Alex quand à lui a le mal de vivre, ne sait pas quoi faire de sa vie. Il vit sans vivre, sans passion, sans but. Il va être sacrément bousculé par sa passagère.
Leurs aventures sont rocambolesques mais les bons sentiments sont là.
ça se déguste car il y a quand même 645 pages mais on ne voit pas le temps passer et c'est bien là la réussite de ce livre.

Ce qu'en pense L.  :

"On devient vieux, seulement quand on oublie qu'on est jeune".
Le voilà mon premier coup de coeur cette année ! Il a mis 6 mois et 38 livres à arriver mais il est exceptionnel. 
Quelle magnifique histoire, bravo Zoey Brisby pour nous avoir donné à lire cette belle leçon de vie.
Depuis la perte soudaine de mon papa il y a quelques mois je passe mon temps à rattraper le temps : boulimique de sorties, de voyages, d'amis...comme si cette terrible épreuve m'avait appris à ne pas remettre à demain mes projets.  Ce roman donne un peu cette leçon ainsi que celle qu'il n'est jamais trop tard pour changer de vie, ou de créer sa vie.

dimanche 9 septembre 2018

Dans les yeux d'une ado: THE CRIME de Marie Rutkoski

 


 
le pitch:

Gagner peut être la pire des malédictions...

Fille du général le plus titré de l'Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu'elle réprouve l'esclavage, d'acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d'Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami... et de laisser la ville entière s'en émouvoir. Elle n'a compris qu'au dernier moment son erreur, en découvrant l'impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.

À présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d'elle et a dû supporter la douleur de la trahison d'Arin - elle dont l'éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l'impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l'Empereur. S'ouvre, à la cour, un terrible jeu d'échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque - un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d'autrui - jusqu'à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n'espèrent que sa chute.

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !


Ce qu'en pense C.: Ce deuxième tome m'a tenu en haleine de la première à la dernière ligne. Et je n'ai désormais qu'une seule envie: acheter le tome 3 et le dévorer pour savoir la fin et ce qui va bien pouvoir encore arriver !
Dans ce second tome, Arin et Kestrel ne peuvent toujours pas avouer leur amour dû à leur allégeance. Et c'est ce qui m'a énormément contrariée! Ces deux personnages sont fait l'un pour l'autre, c'est évident! D'ailleurs, c'est pour ça que je les adore et en particulier Kestrel. Elle est prête à se sacrifier pour les Herranis, elle est prête à sacrifier son histoire d'amour avec Arin pour le sauver et garder sa dignité auprès de son père. C'est une fille badass, elle est courageuse, stratégique, intelligente et très maligne. Un personnage féminin comme je les adore !
Mais cette fois-ci, leurs échanges se font assez rares, mais lorsqu'ils arrivent, on ressent la tension et le désir qui crépitent entre ces deux individus, c'est tellement incroyable comment l'auteure peut nous faire ressentir cela. Elle a vraiment beaucoup de talent !
Dans ce tome, Kestrel va devenir la future impératrice en épousant le fils de l'empereur. Comme beaucoup, j'ai tout d'abord pensé qu'il allait y avoir un foutu triangle amoureux comme on adore détester, mais je n'en dis pas plus sur ce point là… ;-)
L'intrigue tourne autour de conflits politiques, de coups bas, de secrets, de trahisons, de mensonges et j'adore ça ! L'auteure n'épargne personne, même pas notre beau Arin…
Enfin, après ce retournement de situation magistral à la fin de ce tome (oui oui, ça m'a vraiment choqué cette fin, je m'attendais à tout sauf à ça), il me tarde de lire la suite! Car cette fin en promet !

jeudi 6 septembre 2018

LA DISPARITION DE STEPHANIE MAILER de Joel Dicker


le pitch:

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?



Ce qu'en pense D:

Petit rappel avant de se plonger dans un Joël Dicker: prenez votre temps, ne le négligez pas. L'auteur ne vous ménage pas pendant 640 pages avec ces nombreux acteurs/narrateurs.
Ici ce joue la résolution d'un quadruple meurtre vieux de 20 ans, une éventuelle erreur judiciaire et bien sur la disparition de Stéphanie Mailer.
J'ai aimé l'histoire, le cadre des Hamptons et les gens. J'ai regretté que les enquêteurs ne soient pas mis plus en valeur. Mais les secrets sont révélés par les personnages dont finalement les vies se croisent et les destins se nouent. Tous ont leur importance, leur rôle a jouer pour que la vérité éclate.
J'ai passé d'excellentes vacances avec ce roman très bien ficelé. On y parle de rêve de gloire, de désillusions, de tromperies, de fidélité, d'amitié, d'amour et de famille. Il est pour moi dans la même veine que " La vérité sur l'affaire Harry Quebert", un incontournable si on aime Joël Dicker.

Ce qu'en pense L. :

Très impatiente avant sa sortie puis un peu refroidie par les premières critiques, du coup j'ai laissé passer le temps avant de commencer ce roman. J'avais lu "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" au bord d'une piscine en Crête il y a 2 ans, et bien j'ai commencé "La disparition de Stéphanie Mailer" à bord du vol qui me portait à Montréal. Parfait pour la concentration. 
Car c'est vrai, si la première partie du roman nous donne plein de détails sur le quadruple meurtre parvenu 20 ans plus tôt, ainsi que sur la disparition de la journaliste Stéphanie Mailer, la deuxième partie nous abreuve de personnages et croisements d'histoires. 
Parti du principe qu'on est au courant, on se concentre comme les enquêteurs et on déguste. Finalement je ne regrette pas d'avoir attendu car étant au courant de toutes les précautions à prendre j'ai pu apprécier à sa juste valeur ce dernier Opus de Joel Dicker.
Le puzzle est toujours là, la fluidité aussi, c'est facile à lire, addictif, passionnant. Les travers de l'Amérique sont le lien commun avec Harry Quebert, pour le reste c'est de l'innovation.