jeudi 6 septembre 2018

LA DISPARITION DE STEPHANIE MAILER de Joel Dicker


le pitch:

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?



Ce qu'en pense D:

Petit rappel avant de se plonger dans un Joël Dicker: prenez votre temps, ne le négligez pas. L'auteur ne vous ménage pas pendant 640 pages avec ces nombreux acteurs/narrateurs.
Ici ce joue la résolution d'un quadruple meurtre vieux de 20 ans, une éventuelle erreur judiciaire et bien sur la disparition de Stéphanie Mailer.
J'ai aimé l'histoire, le cadre des Hamptons et les gens. J'ai regretté que les enquêteurs ne soient pas mis plus en valeur. Mais les secrets sont révélés par les personnages dont finalement les vies se croisent et les destins se nouent. Tous ont leur importance, leur rôle a jouer pour que la vérité éclate.
J'ai passé d'excellentes vacances avec ce roman très bien ficelé. On y parle de rêve de gloire, de désillusions, de tromperies, de fidélité, d'amitié, d'amour et de famille. Il est pour moi dans la même veine que " La vérité sur l'affaire Harry Quebert", un incontournable si on aime Joël Dicker.

Ce qu'en pense L. :

Très impatiente avant sa sortie puis un peu refroidie par les premières critiques, du coup j'ai laissé passer le temps avant de commencer ce roman. J'avais lu "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" au bord d'une piscine en Crête il y a 2 ans, et bien j'ai commencé "La disparition de Stéphanie Mailer" à bord du vol qui me portait à Montréal. Parfait pour la concentration. 
Car c'est vrai, si la première partie du roman nous donne plein de détails sur le quadruple meurtre parvenu 20 ans plus tôt, ainsi que sur la disparition de la journaliste Stéphanie Mailer, la deuxième partie nous abreuve de personnages et croisements d'histoires. 
Parti du principe qu'on est au courant, on se concentre comme les enquêteurs et on déguste. Finalement je ne regrette pas d'avoir attendu car étant au courant de toutes les précautions à prendre j'ai pu apprécier à sa juste valeur ce dernier Opus de Joel Dicker.
Le puzzle est toujours là, la fluidité aussi, c'est facile à lire, addictif, passionnant. Les travers de l'Amérique sont le lien commun avec Harry Quebert, pour le reste c'est de l'innovation.


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