jeudi 8 octobre 2020

AMY BYLER ENVOIE TOUT VALSER de Kelly Harms


Le pitch

Amy est bibliothécaire... et mère célibataire. Le coupable ? Son mari qui, trois ans plus tôt, n’a rien trouvé de mieux que de profiter d’un voyage d’affaires à Hong Kong pour disparaître de la circulation. Mais un jour, à la supérette du coin, surprise : Amy se retrouve face à lui. Comptant renouer avec leurs deux ados, il lui propose de les garder une semaine durant l’été. Malgré le choc, Amy accepte. Elle va enfin pouvoir s’offrir un brin de liberté et ce congrès professionnel new-yorkais dont elle rêve! Une fois sur place, elle devient, à son insu, la nouvelle égérie d’un magazine féminin et le symbole d’un mouvement qui ne tarde pas à devenir viral : la "mamancipation"...

Ce qu'en pense L. : 

Quand Julie des Editions J'ai Lu m'a envoyé le catalogue des services presse de rentrée en juillet, j'ai eu du mal à choisir un roman feel good. Trois se tiraient la bourre comme on dit et c'est finalement celui ci que j'ai choisi. Pas forcement pour le Pitch mais plus pour la couverture qui était dans la même veine que le dernier Cécile Chomin avec ses citrons. 
Autant vous le dire tout de suite : j'ai bien choisi !
Vous voulez savoir pourquoi ? Car je suis une maman de 2 enfants qui dit constamment à son mari qu'elle en a marre de faire des choses et de penser à ce que les autres membres de la famille doivent faire pour que tout soit parfait ! Résultat ? Du stress puissance mille et une bonne dose de maux de tête !
Amy Byler nous livre tout le paradoxe de la Mamancipation. Rêver de vivre pour soit mais être attachée profondément à ses habitude de devoir tout contrôler. A-t-on le droit de mettre le monde en pause afin de vaquer à ses occupations sans rater l'évolution permanente de nos enfants ? Bonne question à laquelle je ne saurais répondre. Ce roman nous montre cependant que finalement notre entourage sait s'adapter quand il le faut ! Penser à soit ne veut pas dire oublier les autres. 
J'ai, comme vous le voyez beaucoup aimé cette histoire que j'ai pris le temps de déguster (plus d'une semaine c'est un record), non pas parce que je m'endormais sur les pages mais plus car j'attachais de l'importance à chaque mot. 



 

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