samedi 18 juillet 2020

TIMOTHY BLAKE: LA MORT EN HERITAGE de Bridget Page





le pitch:
Gildas Gabin, est un flic expert en criminologie, spécialisé dans les tueurs en série. Ses connaissances, conjuguées à des capacités sensorielles hors norme, lui ont permis de se bâtir une réputation qui dépasse largement l'héxagone.
C’est dans ce cadre qu'il débarque à La Rochelle, une ville reliée au pire de ses souvenirs et au plus cuisant de ses échecs.

Timothy Blake tient de son père un lourd héritage qu’il s’efforce de perpétuer, y travaillant sans relâche depuis bientôt dix ans.
Désormais, il se sent prêt à voler de ses propres ailes, à se dédouaner des consignes paternelles, à surfer sur les vagues de la décadence, à repousser les limites de la cruauté, mais aussi celles de sa propre jubilation. Il nous entraîne au cœur de sa sordide passion.

Gildas Gabin s’efforce de débusquer l’« artiste » et de stopper l’hémorragie mais, privé de ses aptitudes si particulières et hanté par un spectre qui obscurcit son jugement, il lui faudra résoudre l’énigme de son passé pour mettre le point final à la série sanglante qui terrorise la Ville Blanche.

Entre haine et fascination, les deux hommes se lancent dans une course-poursuite qui les mènera au plus intime secret de l’autre, les faisant basculer dans un affrontement dont la mort pourrait s’avérer l’ultime issue.

Ce qu'en pense D:

Un polar haletant et encore une pépite de l'auto édition!
Les premières pages m'ont beaucoup fait penser à Versus de Luca Tahtieazym avec ce tueur psychopathe qui expose ses "oeuvres". Froid, calculateur, manipulateur se sentant intouchable ce dernier va trouver un adversaire de taille en Gildas Gabin.
Leurs destins sont liés mais jusqu'à quel point?
Récit à 2 voix tantôt Timothy tantôt Gildas, très bien écrit avec des chapitres courts et un suspenses prenant. J'ai pris mon temps pour le déguster, certains passages peuvent vous laisser de violentes images pour longtemps.
Le final est surprenant et comme dans bien des thriller/polars, le happy end n'est jamais total. Une chose est sûre je ne verrais plus les figures de proue des bateaux du même oeil...

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