mardi 15 septembre 2020

MAMMA MARIA de Serena Giuliano


 Le pitch:

Un ristretto d'Italie.
" Ciao, Sofia, qu'est-ce que je te sers ? Comme d'habitude ? Et j'ajoute un cornetto, parce qu'il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria. "
Je m'installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J'aime bien travailler au son des tasses qui s'entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j'ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j'ai bien fait de quitter Paris... et l'autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j'ai enfin retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible jusqu'au jour où...

Ce qu'en pense D.:

Pour mes 40 ans je rêvais d'Italie, de Naples, de la côte Amalfitaine, de paysages splendides et de nourriture alléchante. Malheureusement cela n'avait pas été possible mais après cette lecture nul doute que ce sera une de mes premières destinations post Covid.

C'est un beau roman, une ode à l'Italie avec toutes ses qualités et ses défauts. Le café de Maria c'est l'âme du village, tout le monde y vient que ce soit pour un café rapide ou une partie de carte pour l'après midi. C'est intergénérationnel et incontournable.
Sofia et Maria nous raconte leurs vies dans ce petit paradis. Et c'est ainsi que l'inconnue arrive et chamboule un peu leur vie.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, j'avoue ne pas avoir écouté la playlist fournie mais nul doute que nous sommes dans le grand classique italien ( genre notre Frédéric François!)
Je découvre cette auteure grande amie de Virginie Grimaldi et on peut dire qu'elle a autant de talent pour nous faire voyager!

Ce qu'en pense L. : 

Durant ma semaine de vacances au Pays Basque au mois de juillet, je n'ai lu qu'un seul roman : le roman parfait ! La qualité est souvent bien meilleure que la quantité.  
A la fin de ma lecture je me suis précipité sur mon groupe WhatsApp réservé aux copines pour vanter ce voyage littéraire. 
L'auteur Serena Giuliano nous raconte l'histoire d'un village niché sur la côte Amalfitaine en Italie. En son centre le bar du village fait office de lien social. Tenu par Maria, figure locale, les habitants le surnomme le Mamma Maria. On découvre des octogénaires jouant à la Scopa, des gamins venant chercher leur boule de glace à la sortie de l'école : des tranches de vies qui nous font oublier le fossé intergénérationnel. En tournant les pages ont retrouve dans notre bouche le goût des tagliatelles à la fameuse sauce tomate et mozza Di Buffala, on sent l'odeur du café ristretto, et on voyage de villages en villages grâce aux cartes postales de Sofia.
J'ai été bluffée par l'ouverture des sens qu'a pu me procurer ce bouquin.  Il est généreux, respectueux de l'Italie mais également réaliste. Il ne nous montre pas que le bon côté du pays. On parle aussi de racisme, de peur de l'inconnu, mais la plume de Serena réussi à transcrire le chauvinisme des habitants avec beaucoup d'humour et de tendresse. 
Un énorme coup de cœur que j'ai découvert par hasard grâce à la vidéo Instagram de lancement du dernier roman de son amie Virginie Grimaldi. 
Finalement c'était écrit, ce roman devait me rencontrer et vice versa. 
Je conseille également la page Instagram de Serena qui est drôle, loufoque et pleine d'infos (notamment la recette du célèbre Amalfitano).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire