lundi 2 avril 2018

5 PAS VERS LE BONHEUR de Théo Lemattre



 le pitch:
Cinq lettres. C’est tout ce que Martin a laissé à son fils, Tomas, avant de mourir. Cinq lettres et pas une de plus. Ce sont leurs « petites leçons de vie », comme à l’époque. Mais cette fois, l’enjeu est bien différent…
Exclu du cocon familial depuis ses 18 ans, Tomas est un jeune homme raté, au chômage, sans ambition et désœuvré, qui mène une vie tristement décadente. Aigri, il jalouse secrètement sa sœur, Sophie, qui a toujours été la préférée de leur père et à qui tout réussit.

Le lendemain de l’enterrement, chez le notaire, il comprend qu’il va devoir respecter les dernières volontés de ce père tant haï, s’il veut recevoir sa part d’héritage. Cinq lettres, cinq épreuves.

Contraint et forcé, le jeune homme va plonger dans une quête d’identité qui bouleversera son existence tout entière. Deux issues sont possibles : le succès ou la chute.

Ce qu'en pense D.:

Encore une évolution dans la plume de ce jeune auteur. C'est un deuxième roman contemporain qu'il nous livre. Une histoire de famille. Face au deuil, faut il se remettre en cause et se serrer les coudes ou au contraire continuer à se complaire dans nos erreurs.
C'est le 2ème livre que je lis dans cette veine en quelques mois, les difficiles relations Père/ Fils.... Et les 2 font écho sur ces pères mystérieux qu'on pense absents ou ingrats, alors qu'ils ne font que nous aimer du mieux qu'ils peuvent. Dure est la révélation de la vérité.
Tomas va aller de découverte en découverte au cours de chacune de ces lettres. Si les premières volontés sont expédiées à la va vite, il y a aura un tournant, une rencontre qui va finir par le toucher et lui faire prendre conscience qu'il n'est pas si indifférent.
Le style est fluide et l'écriture simple, l'émotion passe sans être trop lourde. Une belle histoire malgré le contexte difficile de l'apprentissage de Tomas. Conclusion chérissons nos proches car ils ne sont pas éternels, apprenons à nous connaître une fois adulte.

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