le pitch
Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama, au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là, aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.
Ce qu'en pense N.:
John
Green est décidément un grand écrivain selon moi comme me l'a
encore prouvé « Qui es-tu Alaska ? ». Je suis fan
de son écriture ! Dans ce livre, chaque phrase fait réfléchir
et donne une émotion, que ce soit de la tristesse, de la nostalgie
ou encore de l'espoir. J'ai trouvé Miles Halter très philosophique
sur certains points et j'avoue que parfois, il me fallait relire
plusieurs fois un même passage pour le comprendre. J'ai beaucoup
aimé sa fascination à lire les biographies de personnes célèbres
sans jamais lire leurs livres et de connaître leurs dernières
paroles avant de mourir... Certains connaissent les capitales de tous
les pays, lui, connaît les derniers mots d'une célébrité et leur
biographie ! Il y a en une que j'aime beaucoup, c'est :
« Je pars en quête du Grand Peut-être. » que le poète
François Rabelais a prononçait sur son lit de mort. Mais il n'y a
pas que celle là !
Cette
écriture '' Freudique '' concernant tout un tas de choses réelles
sur la vie m'a souvent donner le cafard et l'envie de déprimer seule
dans mon coin à remettre l'existence des humains en cause. Mais
néanmoins, qu'est-ce que j'ai pu rire ! Vraiment ! Sur une
échelle d'humour de 0 à 10, « Qui es-tu Alaska ? »
se situe à 9,8899999, les miettes de millièmes restantes décernées
au reste pour permettre qu'une phrase est un sens. J'affichais ce
sourire niais que pourrait arborer une jeune adolescente qui envoie
de belles paroles à son amour par messages. Ce sourire qui me
rendait bêta et ne me lâchait pas d'un pouce si ce n'était pour le
reste du temps, d'afficher une tête rouge de gêne ou d'avoir le
regard vide si typique de la dépression. De plus, ce livre a été
ma drogue durant deux jours ! Impossible de m'arrêter de lire !
Déjà, posé sur mon bureau, il m'appelait et me narguait mais alors
quand je l'ai commencé, je n'ai plus pu le lâcher. En plus, y'avait
pas forcément de suspens en fin de chapitre mais je sais pas...il
fallait que j'avance dans l'histoire, que je sache ce qu'il allait se
passer car pour l'instant, c'était rien de mirobolant....
J'attendais et je lisais jusqu'à ce que je vive '' l’événement
''. En plus court, très addictif.
Il
est rare d'aimer un livre à 100%. Donc même si j'ai adoré ce roman
par son écriture, son histoire, ses personnages, j'avoue avoir été
un brin déçue. En effet, lorsque j'ai lu la quatrième de
couverture, je me suis imaginer une certaine relation entre Alaska et
Miles qui était un peu différente de celle que j'ai lu et la fin
m'a un peu laissé sur ma faim. Alors forcément, à force de lire
des scénarios types d'une relation entre deux personnes, on va
s'attendre à ce même scénario mais quand on voit que c'est un peu
différent, soit on est enthousiaste par cette '' nouveauté '' soit
on est déçu parce que c'est pas ce qu'on imaginait...
Malgré
ceci, un autre point positif, le nom des chapitres. C'est un décompte
de jours avant et après un événement qu'on ne connaît pas. Ce
n'est qu'au milieu du roman qu'on comprend et ceci n'a fait
qu'augmenter ma curiosité et mon envie de continuer la lecture !
Il
est vrai que ce n'est pas un immense coup de cœur mais heureusement
que John Green a une écriture et un humour que j'approuve de tout
cœur ! Donc rien que pour ça, ce bouquin vaut largement le
détour de la lecture... !
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