mercredi 12 décembre 2018

Calendrier de l'Avent J-12: Dans les yeux d'une ado: QUI ES-TU ALASKA ? de John Green




le pitch
 
Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama, au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là, aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.


Ce qu'en pense N.: John Green est décidément un grand écrivain selon moi comme me l'a encore prouvé « Qui es-tu Alaska ? ». Je suis fan de son écriture ! Dans ce livre, chaque phrase fait réfléchir et donne une émotion, que ce soit de la tristesse, de la nostalgie ou encore de l'espoir. J'ai trouvé Miles Halter très philosophique sur certains points et j'avoue que parfois, il me fallait relire plusieurs fois un même passage pour le comprendre. J'ai beaucoup aimé sa fascination à lire les biographies de personnes célèbres sans jamais lire leurs livres et de connaître leurs dernières paroles avant de mourir... Certains connaissent les capitales de tous les pays, lui, connaît les derniers mots d'une célébrité et leur biographie ! Il y a en une que j'aime beaucoup, c'est : « Je pars en quête du Grand Peut-être. » que le poète François Rabelais a prononçait sur son lit de mort. Mais il n'y a pas que celle là !
Cette écriture '' Freudique '' concernant tout un tas de choses réelles sur la vie m'a souvent donner le cafard et l'envie de déprimer seule dans mon coin à remettre l'existence des humains en cause. Mais néanmoins, qu'est-ce que j'ai pu rire ! Vraiment ! Sur une échelle d'humour de 0 à 10, « Qui es-tu Alaska ? » se situe à 9,8899999, les miettes de millièmes restantes décernées au reste pour permettre qu'une phrase est un sens. J'affichais ce sourire niais que pourrait arborer une jeune adolescente qui envoie de belles paroles à son amour par messages. Ce sourire qui me rendait bêta et ne me lâchait pas d'un pouce si ce n'était pour le reste du temps, d'afficher une tête rouge de gêne ou d'avoir le regard vide si typique de la dépression. De plus, ce livre a été ma drogue durant deux jours ! Impossible de m'arrêter de lire ! Déjà, posé sur mon bureau, il m'appelait et me narguait mais alors quand je l'ai commencé, je n'ai plus pu le lâcher. En plus, y'avait pas forcément de suspens en fin de chapitre mais je sais pas...il fallait que j'avance dans l'histoire, que je sache ce qu'il allait se passer car pour l'instant, c'était rien de mirobolant.... J'attendais et je lisais jusqu'à ce que je vive '' l’événement ''. En plus court, très addictif.
Il est rare d'aimer un livre à 100%. Donc même si j'ai adoré ce roman par son écriture, son histoire, ses personnages, j'avoue avoir été un brin déçue. En effet, lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je me suis imaginer une certaine relation entre Alaska et Miles qui était un peu différente de celle que j'ai lu et la fin m'a un peu laissé sur ma faim. Alors forcément, à force de lire des scénarios types d'une relation entre deux personnes, on va s'attendre à ce même scénario mais quand on voit que c'est un peu différent, soit on est enthousiaste par cette '' nouveauté '' soit on est déçu parce que c'est pas ce qu'on imaginait...
Malgré ceci, un autre point positif, le nom des chapitres. C'est un décompte de jours avant et après un événement qu'on ne connaît pas. Ce n'est qu'au milieu du roman qu'on comprend et ceci n'a fait qu'augmenter ma curiosité et mon envie de continuer la lecture !
Il est vrai que ce n'est pas un immense coup de cœur mais heureusement que John Green a une écriture et un humour que j'approuve de tout cœur ! Donc rien que pour ça, ce bouquin vaut largement le détour de la lecture... !


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