le pitch
Quand on est le fils d'un montreur d'ours, d'un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu'on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis se réfugier à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d'argent à gagner. À peine arrivés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d'ours, devient ferrailleur, M'man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est «emprunteur» de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa «journée de travail». C'est qu'il a découvert le paradis, le jardin du Lusquenbour où il observe en cachette des joueurs de tchèquématte. Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s'aperçoit vite qu'il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C'est le début d'une nouvelle vie pour le fils de l'Ursari.
Ce qu'en pense C.: Je viens de finir ce livre en permanence, au collège et même si ce n'est pas tellement mon style de lecture, j'ai passé un bon moment avec ce livre entre mes mains. Oui, ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu, pas du tout et loin de là, mais j'ai été agréablement surprise.
J'étais très réticente (comme toujours) face à ce bouquin et ma meilleure amie, qui elle, l'avait déjà lu, m'avait dit qu'il était "pas mal et rapide à lire". Je l'ai donc commencé et me suis attachée à la famille des Ursari. Ce livre démontre que l'on peut être très intelligent voir surdoué même si l'on vient d'une famille pauvre, illettrée et rejetée de toutes les villes. Une très belle leçon que nous enseigne l'auteur en nous faisons découvrir le quotidien de Ciprian, le fils des Ursari, qui va commencer à se passionner pour "lèzéchecs", comme il le dit si souvent et va tomber en admiration de "Robert-Le-Dictionnaire (oui il lit le dictionnaire, pour vous dire...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire